Étiquette : City
PariStreet – par Bernard PALMERO
Poussé par mes amis du Collectif Regards Parisiens, voici après 8 mois de réflexion quelques clichés de mes sorties Parisiennes condensés dans PariStreet.
Une vie, un instant, une photo, mémoire du temps qui passe….
Errer dans les rues de Paris, figer en une fraction de seconde sur un film ces instants de vie éphémères, qui en soi font déjà partie du passé, telle est la passion du photographe humaniste.
Vous pouvez visualiser dans le lien ci-dessous quelques unes des pages de ce livre…
Carrément Parisiens – par le Collectif
Avec l’avènement du numérique, le format carré si cher à bien des photographes humanistes autrefois équipés de leur Rolleiflex ©, est devenu de nos jours plus rare en photographie. Vous trouverez également dans ce livre une fiche signalétique de chacun des membres du collectif où chacun d’entre eux vous raconte cette passion de la photographie. CARREMENT PARISIENS étant un livre réalisé à but non lucratif, il n’apporte aucun bénéfice pécuniaire ni au collectif, ni aux photographes y participant. Seul l’amour de Paris, de la vie parisienne, l’envie d’en garder une trace pour le futur et participer à la mémoire collective, sont les idées qui ont orienté le travail des photographes pour aboutir à cette publication. Vous pouvez visualiser dans le lien ci-dessous quelques unes des pages de ce livre… |
Petit carnet d’une vie parisienne – par Laurent DUFOUR
Photographe aux multiples facettes, Laurent Dufour nous offre sa vision de Paris, sa vision de tous les jours. Il a choisi de réunir une sélection des photos prises au fil du temps sans idée préconçue, dans les rues de Paris, lors de ses nombreuses billebaudes. Maîtrisant parfaitement la technique il sait s’en défaire et l’oublier pour se concentrer sur son sujet.
L’oeil affûté, ses compositions associées à un traitement noir et blanc font mouche. Au travers de ces photos vous pourrez retrouver ou découvrir l’âme enfantine et enjouée de Laurent Dufour, un photographe généreux que l’on gagne à croiser sur sa route…
Nicolas Guillemant
Tout est parti d’une citation de Raymond DEPARDON : « Ce livre tout le monde peut le faire, il suffit de photographier sa vie ». Bon sang ! Mais c’est une évidence, et durant la première partie de mon existence, je n’y avais jamais songé ! , trouvant mon quotidien citadin insignifiant, triste, gris. Pourtant, pour rien au monde, je ne l’aurais échangé et l’échangerais. Car c’est à Paris que je suis né, voici quarante et un ans. J’y ai vécu mon enfance, mon adolescence, et maintenant ma vie d’adulte. Je suis parisien, issu d’une longue lignée de parisiens, alors forcément, pas la peine pour moi de penser à autre chose. Ma ville, cette ville, c’est Paris, la Seine est mon sang, ce fleuve coule dans mes veines, et le métro, mon sytème nerveux, que ferais-je sans lui ?
Cette constatation me paraissait maintenant inévitable et pourtant pas si simple que cela à réaliser, car comment photographier sa vie, et quelle peut en être la signification ?
Je m’évertue depuis bientôt cinq ans à partir le matin avec un appareil photo en poche ou dans mon sac. Peu importe qu’il soit numérique ou argentique, reflex ou compact. L’important est de l’emmener avec moi, qu’il soit toujours à portée de main pour saisir un instant de cette vie parisienne.
Car c’est toujours dans les moments les plus anodins que le plus improbable se produit.
Mais pas seulement cela, car parfois la contemplation me guette, et je ne la fuis pas, je la fais mienne. Je me mets dans la peau de celui qui découvre. Je déambule dans les rues avec ardeur, à pied, à vélo, en taxi, en métro, en bus, et j’atterris souvent dans des lieux auxquels je ne m’attends pas.
Vous trouverez donc dans ce recueil de photographies, le quotidien d’un homme qui ne traque pas la belle image, mais qui capture le temps, celui qui nous échappe à tous. Etant un fervent admirateur des photographes du courant « humaniste », je vous propose dans ce livre des images de la vie quotidienne à Paris. Celle qui nous file entre les doigts. Ces petits moments, que nous regrettons amèrement quelques années plus tard, une fois qu’ils sont passés et dont nous n’avons pas saisi l’importance au moment même où ils se déroulaient devant nos yeux.
Dans cette optique, tous les moments sont bons à capter. Tout est prétexte à une vie riche en rencontres, en lieux de villégiature. De troquets en bistrots, de cinémas en musées, d’un bus à un autre, d’un marché à un jardin, d’une rue bruyante à un lieu de solitude, où le calme règne, loin de ces grandes artères. C’est cette vie là que je veux vous montrer à travers les photographies ici réunies.
Nul besoin d’aller chercher un soleil lointain. La grisaille parisienne me convient très bien, et le noir et blanc s’y prête à merveille.
Point de violence, point de misère dans mes photographies vous n’en trouverez pas. C’est une autre vision de Paris que je vous propose, certes aseptisée pour certains, mais les journaux télévisés, les grands quotidiens, regorgent de faits divers. Je ne suis pas là pour cela. Je laisse cette tâche à d’autres photographes qui en ont fait leur spécialité.
Je veux vous montrer que la rue est un théâtre de boulevard, animé, désinvolte, dont le metteur en scène serait le photographe. De temps à autre, je m’exerce également à la photographie de portraits de rue, art bien difficile en vérité. Je vous en livre ici quelques clichés, glanés au fil de mes errances parisiennes.
Mais, ce que j’aime particulièrement ce sont les portraits spontanés. Ceux pris sur le vif, car je cherche l’« instant décisif », celui qui réunit à la fois tous les éléments (sujet, lieu, lumière, attitude, émotion) et qui me permettra de tenter d’obtenir la « Bonne» photo.
Comme nombre de photographes, je suis un arpenteur de rue, et je parcours Paris, comme on circulerait au milieu d’un théâtre permanent dont je suis moi-même un des acteurs.
Raymond Depardon, Willy Ronis, Elliott Erwitt, Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson, sont mes guides en matière de photographie noir et blanc.
Que dire d’autre, si ce n’est que j’apprends tous les jours, de ces maîtres de la photographie humaniste. J’essaye de m’imprégner de ce courant de pensée pour vous retranscrire ma vie telle que je la vois au travers du viseur d’un appareil photographique.
Les photographies de ce carnet ont été prises sur une période très courte de 2007 à 2011 et uniquement dans Paris et sa proche banlieue.