La pointe de l’île Saint-Louis

Regards Parisiens – par le Collectif

Le Collectif Regards Parisiens a dans ce livre voulu présenter au public les photographes qui le constituent, par des photographies d’instants de la vie parisienne qu’ils captent régulièrement au cours de leurs promenades dans la capitale. Ces fragments de vie sont autant de rencontres avec les parisiens prouvant ainsi que la vie urbaine garde des moments délicieux qu’il vous suffit de regarder pour les apercevoir.

REGARDS PARISIENS, c’est avant tout neuf hommes et femmes qui veulent à travers leurs yeux vous faire aimer cette ville. Ils ont compilé dans cet ouvrage une série de photographies en 144 pages mettant en exergue pour chacun d’entre eux son talent photographique afin de vous apporter ces tranches de vie parisienne qui passent régulièrement inaperçues à votre regard et qui pourtant se produisent à chaque instant. Ils essayent, tout comme leurs ainés photographes humanistes, de garder une trace de ce temps qui passe, un témoignage pour le futur d’une vie urbaine filant à grande vitesse.
Vous trouverez également dans ce livre une fiche signalétique de chacun des membres du collectif où chacun d’entre eux vous raconte cette passion de la photographie.

REGARDS PARISIENS étant un livre réalisé à but non lucratif, il n’apporte aucun bénéfice pécuniaire ni au collectif, ni aux photographes y participant. Seul l’amour de Paris, de la vie parisienne, l’envie d’en garder une trace pour le futur et participer à la mémoire collective, sont les idées qui ont orienté le travail des photographes pour aboutir à cette publication.

Vous pouvez visualiser dans le lien ci-dessous quelques unes des pages de ce livre…

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Il est libre Max

Photographies d’hier et d’aujourd’hui – par Patrick PLAZZI

Deux passions, la photographie et Paris m’ont amenés à faire ce livre.
Des circonstances aussi.
J’ai toujours aimé les images, qu’elles soient fixes ou mouvantes, les faits ont voulu que je me dirige très jeune vers la photographie. Trois années d’études à l’école des Gobelins, m’ont permis d’avoir une base technique solide. La suite est une carrière professionnelle dans les grands laboratoires Parisiens. Toujours du coté « chambre noir », je travaille sur les images de grands photographes.

Le virage numérique me permet de me perfectionner dans la retouche et le photomontage. Je commence aussi à produire mes propres photographies.
Paris la ville où je suis né et où je travaille devient rapidement le centre de mes balades photographiques. Les statues, les monuments, voilà mes premières cibles.
Un tournant important survient grâce à internet et au site fousdereflex.com.
Le partage et la rencontre avec des photographes qui n’ont d’amateurs que le nom m’a permis de progresser et d’oser des choses que je ne faisais pas.
L’acquisition de boitiers de meilleurs qualités, d’optiques et de matériel informatique, a fait que mes images sont devenus omniprésentes dans ma vie de tout les jours.
Les sorties aussi sont de plus en plus fréquentes. Et le fait d’être en compagnie de personnes passionnées décuple l’envie.
C’est ce mixte de situations qui fait que mes photographies ont changées.
Je me dirige un peu plus vers une photo humaniste que m’inspire des maitres comme Robert Doisneau ou Willy Ronis.
Je continue en parallèle les photos d’architecture, de macro et d’animalier. Mais pour cet ouvrage je présenterai des images plus humaniste avec quelques vues de Paris qui me plaisent. Le choix du noir et blanc pour toutes les images est un choix délibéré, car plus le temps passe, plus je trouve que le noir et blanc a un impact beaucoup plus fort pour ce genre de photographie.
Cette ouvrage est composé de deux parties.
Les images d’hier ,  » chez jean « ,  » le marché du Raincy  » et  » le rémouleur « . Faites dans les années 70, ces sujet ont été réalisés en argentiques, numérisés et traités en numérique.
Les images d’aujourd’hui sont toutes réalisées en numérique et traitées de la même manière.
Ce livre est mon premier, peut être d’autres qui suivront ?
En attendant bonne lecture.

Patrick Plazzi

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Instants de Paris – par Helder VINAGRE

Lorsque l’on regarde une photographie de Helder Vinagre, on pense immanquablement à celles d’Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis, Brassaï¯ ou Boubat, à ce que l’on qualifiera par la suite de «photographie humaniste».

Il revendique lui-même cette filiation, cette vision lyrique et universelle de l’homme qui est si présente dans l’oeuvre de ses aînés. Toutefois, si l’ensemble de ses réalisations, dont cet ouvrage ne donne qu’un aperçu, atteste de cette continuité d’esprit, il se démarque par une approche manifestement personnelle.

Helder Vinagre donne à l’acte photographique une dimension qui n’est pas une simple actualisation de la photographie de rue telle qu’elle fut pratiquée. Sa démarche est d’abord singulière face au paradoxe qu’il y a dans la société contemporaine, celle de la consommation d’image et qui prône le «droit à l’image». Comme l’écrit Philippe Valldemosa : «Aujourd’hui le photographe humaniste ne peut plus travailler comme d’autres l’ont fait. Il est en permanence menacé par le droit à l’image». Alors que l’instantané devient «photo volée», Helder Vinagre se distingue en cela qu’il donne plus qu’il ne prend. Prend-t-il même un cliché comme le ferait un adepte de la « street photography » ? Nous dirions plutôt qu’il fait une image, qu’il donne à voir ce que nous ne savons pas voir ou plus voir. De cet environnement qui est le sien, ces quartiers de Paris auquel il est si attaché, il donne une vision de la banalité qui se change en esthétique du quotidien. Pour reprendre les mots de Philippe Valldemosa : «Il ne s’agit pas de voler mais de retenir une lumière, un regard, un geste, une émotion.»

C’est ainsi que par le choix des situations et des cadrages, l’image acquiert une dimension humaine et touche. Le photographe instaure une relation de proximité physique à la prise de vue n’hésitant pas à approcher son sujet jusqu’à engager parfois le dialogue. Le parisien pressé peut enfin arrêter sa course un instant comme nous arrêtons ensuite nos regards sur ces tirages en noir et blanc qui sont aussi sa marque. Il donne une couleur au gris urbain tant les tonalités parviennent à donner vie à l’image. L’espace se révèle dans toutes ses dimensions et Paris nous livre son charme intemporel. Il se définit lui-même comme « arpenteur de rue ». Nous ajouterons que Helder Vinagre tient une place d’importance entre « photographie humaniste » et « street photography », qu’il est avant tout un photographe authentique, généreux et talentueux.

Loïc Guston
Professeur d’Arts Plastiques, formateur en Histoire des Arts

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Une cachette sur le champ de mars…

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A la craie

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Wang Chu

Le petit noir

A l’étroit dans la baraque à Churros